Nous n’en aurons jamais fini de nous émerveiller devant le corps de la femme depuis douces cavernes prénatales jusqu’aux hiéroglyphes des rides résumant toute une expérience vêtir dévêtir pénétrer l’évidemment impénétrable Changeant les mythes et les poses l’accompagnement le climat la proximité l’abstraction mettant au point des alphabets pour nous inventer d’autres langues afin de chanter et nous taire nous glisser entre les surfaces de cette chair philosophale Quant au corps de l’homme il faudrait devenir femme pour pouvoir le faire briller s’épanouir le radiographier le lancer dans l’espace ou dans la peinture la contemplation ruisselante au-delà du sexe et des anges dans la paix dont nous manquons tant