Sur tes toiles apparaît l’antique caverne, celle que les ogives peintes ont longtemps suggérée, celle dont les parois reçoivent maintenant des silhouettes de femmes primitives, puissamment sexuées, seins et vagins dilatés. Le spectateur est aspiré par la nuit obscure d’une animalité perdue. Les nus des magazines sont vraiment trop lisses : ici pas de talc, il y a du grain. Les formes étranges de la Mère-Matière ne cessent de danser lourdement ou gaiement. Gaie Gaïa ! Déesses mégalithiques que toutes ces géantes ocrées, issues de Tassili, d’Auvers-sur-Oise, ou de Montmorency.